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POOL ART FAIR 2021

La foire d'Art Contemporain de Guadeloupe a réuni cette année quelques 26 artistes de Guadeloupe bien entendu, de Martinique aussi, un fidèle artiste du Japon ainsi qu' une artiste de Suisse.

Prévue initialement sur un week-end électoral elle a finalement été décalée au premier de juillet, question de logistique probablement.


Quand la Pool Art Fair offrait un espace physique à la dimension du grand nombre d'artistes et artisans d'art qui y exposaient, ils ont été jusqu'à une petite centaine.

Et puis il y a eu une crise sanitaire, privant le monde de ses habitudes sociales, brutalement, violemment.

Donc la Pool comme on l'appelle affectueusement n'a pas pu offrir ce grand rendez-vous qui s'est transformé en foire virtuelle en 2020.

Bien que le nombre de visite ait été conséquent (6000 visiteurs uniques en 4 jours ce n'est pas rien, on connait de nouveaux influenceurs qui s'en contenteraient pour placer un produit bien éloigné de l'Art), un certains nombre d'artistes n'ont pas répondu à l'appel de l'association Frere Independent en 2021, représenté par son célèbre président, artiste lui-même, Thierry Alet.

Chaque artiste serait à même de vous dire pourquoi sans aucun doute.

La polémique n'est pas le sujet.


Cette fois avec une version hybride, la foire tentait la nouveauté.

Le hall de visite 3D était plus facile d'accès, plus fluide, plus simple.

Le nombre d'oeuvres présenté n'était que de deux dans celui-ci, mais chaque artiste a pu bénéficier d'une galerie personnelle présentant jusqu'à 9 travaux, et celle-ci restera visible pendant près de 6 mois, hors Pool Art Fair.

Les sponsors et la Direction des Affaires Culturelles grâce à leur apport financier ont permis de faire drastiquement baisser le coût pour les exposants, permettant à certains de s'offrir l'option d'une exposition physique à la galerie Art Ruche et/ou d'un profil sur la plateforme internationale Smartify.

Enfin l'ouverture au NFT par la bourse d'un sponsor présent depuis plusieurs éditions. Nouveau sujet de recherche dans le marché de l'Art, et dans les salons où l'on cause.


Comme je suis définitivement en regard du verre à moitié plein, et que cela n'engage que moi, je ne peux que saluer les adaptations d'une entreprise qui malgré tout ne reste pas passive.

Chacun d'entre nous peut souhaiter de nouvelles améliorations et je ne suis pas la dernière derrière mon clavier mais le courage du faire reste une qualité et force mon respect.


Toute cette énergie déployée depuis de nombreuses années par une petite équipe, finalement, crée dans la critique, le modèle ou l'envie, une réflexion et une certaine dynamique.

Les galeries, les événements, les nouvelles entreprises autour de l'Art en Guadeloupe se multiplient pour un avenir qui pourrait bien mettre à l'honneur les artistes locaux, et je dois dire que c'est à mon sens la seule chose à retenir.

Dans tous les domaines, la concurrence pousse à faire mieux et ça ne peut être que bénéfique si elle reste saine.


Pour rappel, Diapo'Art est née parce qu'un jour la Pool a souhaité et offert l'opportunité aux artistes guadeloupéens expatriés de venir se confronter au public du territoire et d'échanger avec leurs confrères des difficultés et aussi des opportunités de chacun (cf notre objet). Je ne peux m'empêcher d'avoir une pensée pour ces artistes que j'ai eu l'occasion d'accompagner sur deux éditions, Marie AIMER, Françoise SEMIRAMOTH, Catherine SEZNEC, Rony SIDON et Romain GANER qui nous a quitté. Et c'est là que j'ai rencontré nombre d'artistes qui m'émeuvent et qui me donnent une furieuse envie de faire connaître bien au delà de notre zone Antilles Guyane.


Alors merci Lyn et Thierry pour avoir permis cette année encore que l'inertie ne nous tue pas.





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